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Dans la crise mondiale de conscience que nous traversons, il n’y a pas de position neutre. Deux versions du monde se livrent combat et chacun de nous fait, assurément et à chaque instant, partie d’un camp, qu’il le veuille ou non. De quel côté vous situez-vous ?

Peut-être vous situez-vous du côté pro-masque ou anti-masque ? Peut-être êtes-vous pro-vaccin ou anti-vaccin ? Ou encore pro-complotisme ou anti-complotisme ? Grand bien vous fasse ! Si vous croyez que vos choix parmi ces paires d’opposés vous classent assurément dans le camp des « bons », je peux vous confirmer, sans crainte de me tromper, que vous souffrez du véritable et seul virus de l’ancien monde. Il se nomme : jugement.

Toute opinion est sacrée

Rien ne nous empêche d’avoir des opinions. Les opinions de chacun sont sacrées, parce que fruit d’un parcours unique dans l’aventure de la vie et de la conscience. La maladie qui déstabilise actuellement notre humanité n’est pas celle des opinions contraires, mais celle de la peur des opinions de l’autre, qui mène sans détour à la haine de l’autre.

Il y a bien deux mondes en présence, deux modes de conscience, et ils sont de plus en plus visibles : il y a le camp de la peur et le camp de l’amour. Ne craignons pas ces mots, parce qu’il est temps de nommer les choses clairement.

Juger les autres fait de vous un collabo du fascisme bestial, charriant son lot de mensonge, de pouvoir et de guerre.

Aimer les opinions des autres, c’est-à-dire être capable de les entendre dans le plus impeccable non-jugement, EST la porte de ce nouveau monde auquel j’aspire – et je sais que je suis loin d’être seul dans ce cas.

Petite devinette illustrative : dénoncer ses voisins pour une fête « illégale » est-il un acte d’amour et mène-t-il à plus d’amour, ou une réaction à une peur qui nous concerne personnellement ?

Aimer est une action

Lorsque nous assumons la responsabilité de nos opinions, sans pour autant haïr celles des autres, nous nous retrouvons dans l’obligation de dialoguer, afin de pouvoir cohabiter intelligemment, en prenant soin les uns des autres. Il nous faut dès lors faire des propositions d’amour. C’est concret, c’est actif. Ca ne tombe pas du ciel, mais ça part du coeur et se matérialise jusqu’au bout des doigts.

Si vous tentez d’aimer, vous êtes un résistant face à cette dictature de la peur qui tente de s’emparer de tous les champs de liberté de nos vies.

Dire stop, s’opposer sans haine et sans jugement, s’opposer sans violence, face à des lois ou des décrets auxquels notre coeur ne peut souscrire sans se renier, est un acte d’amour.

Agir en 2021

Il est évident que cette année 2021 va continuer d’appliquer sur chacun de nous une pression croissante, comme les contractions qui font sortir un bébé du ventre de sa mère, nous obligeant à choisir plus clairement encore notre camp : celui de la peur ou celui de l’amour.

Il y aura très probablement une position à prendre dans nos métiers respectifs. Allons-nous oser nous positionner et dire non à « l’autorité » quand ce sera nécessaire ? Aimer est aussi un courage, que je nous souhaite à tous pour cette année qui vient.

De mon côté, j’ai choisi mon camp. Je ferai tout pour que mes actions soient des actes de conciliation, de compassion, d’apaisement, d’opposition non-violente s’il le faut, et en un mot : d’amour.

Et vous, résistants ou collabos ?

 

D’ailleurs, je commence ma résistance tout de suite, en créant le groupe facebook Belgique Amoureuse. N’hésitez pas à nous y rejoindre si l’amour est aussi votre camp !